Kama Sutra : 16
Lorsqu'une femme s'est montrée assez excitée pour étreindre l'homme comme une liane ou si elle lui presse les cuisses en essayant d'atteindre ses lèvres, il n'est pas absurde de la guider rapidement vers une position horizontale (même si, comme nous le verrons plus tard, il existe aussi quelques positions debout assez intéressantes).
Au lit, vous devez rendre pression pour pression, caresse pour caresse. Allongé sur le côté, vous pouvez enlacer votre compagne de vos bras et de vos cuisses si intimement que vous devenez aussi indistincts que le mélange de grains de sésame et de riz.
Ou, lorsque l'aimée est sur votre ventre, face à vous ou près de vous dans le lit, vous pouvez la serrer avec tant de force, au mépris passager de la douleur physique, qu'elle aura l'impression que vous vous imprimez en elle. Cette étreinte où les amants se fondent quasiment l'un dans l'autre a été décrite comme mélange du lait et de l'eau.
Des variantes existent. L'une est l'étreinte des cuisses. Vous prenez les cuisses de votre partenaire entre vos jambes et les pressez avec force ou encore, à califourchon sur votre compagne, vous pouvez presser votre sexe comme si vous lui faisiez l'amour, l'embrasser, la griffer ou la mordre.
Vous pouvez presser votre poitrine contre les seins de votre compagne et réaliser l'étreinte des poitrines.
Ou, tenant votre compagne serrée contre vous, l'embrasser sur la bouche, le front ou les yeux, c'est l'étreinte du front.
Pourquoi ces descriptions précises ?
Afin d'exciter l'imagination et ouvrir des perspectives de variations à l'infini...