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15 leçons de sagesse pour vivre heureux en pleine conscience

Vivre, c’est vivre l’instant présent.

Il y a d’énormes bénéfices à prendre conscience de sa respiration, à juste lui prêter attention quand on est heureux et malheureux.


Le travail de la pleine conscience sur les pensées consiste à prendre conscience du bavardage irrépressible de l’esprit et à revenir tranquillement au souffle, puis à l’observation des pensées.

Lorsque je suis troublée, contrariée, inquiète, surtout ne pas tenter de passer à autre chose pour m’en libérer, me soulager. Au contraire, si j’ai le temps, observer ce qui se passe en moi.

Les exercices de pleine conscience, et surtout les centaines de sorties d’exercice et les centaines de retours à l’instant présent représentent un entraînement mental exceptionnel.

Se rendre sensible et présent à ce que l’on ne regarde plus, se laisser toucher par le quotidien, inviter le monde en nous. Il n’y a que trois conditions : le vouloir, le permettre et le faire.

Chaque jour et chaque semaine, pratiquer des exercices de rien que : rien que manger (un repas en pleine conscience), rien que marcher (un trajet sans réfléchir ni anticiper), rien que se brosser les dents (sans songer à la journée qui nous attend ou que nous avons vécue).

Le message de la pleine conscience est simple : si c’est trop difficile de se détacher de nos obsessions et ruminations, alors renonçons à expulser les pensées douloureuses par la volonté et élargissons plutôt le champ de la conscience à tout le reste de notre expérience de l’instant présent. Ne pas laisser tout l’espace mental aux obsessions et ruminations et les diluer dans le plus vaste contenant possible : la conscience élargie à l’infini.

Quand on souffre beaucoup, qu’on est très malheureux, on se coupe du monde. Plus on souffre et plus on doit s’assurer de rester en lien avec tout ce qui nous entoure. La souffrance est toujours aggravée et prolongée par la rupture et l’éloignement, la rétractation sur nous-mêmes. Quand je me sens malheureuse, je continue de rester sensible à la beauté du monde. Même si elle ne me soulage pas, même si elle ne m’aide pas tout de suite. A un moment, tout basculera et, à sa manière, le monde m’aidera ou me sauvera.

Parfois, on va tellement mal qu’on doit se réfugier dans l’action seule. Sans réfléchir. Aller marcher, jardiner, ranger, bricoler, travailler. Agir non pas pour s’évader mais parce qu’on ne peut rien faire d’autre et que, si on ne fait rien, on coule.

En pratiquant les exercices de pleine conscience régulièrement, on sera tout aussi régulièrement confronté à la faiblesse, à l’impuissance, aux ruminations mentales, aux émotions et sensations qui font mal. Mais en décidant de rester là, présent aux émotions et conscient, on va apprendre à tolérer ce sentiment d’être parfois débordé et sans contrôle.

Le bonheur est indissociable du malheur, la vie ne manquera pas de nous confronter au tragique et au désarroi, alors autant ne pas rêver ou fantasmer sur un bonheur parfait et permanent. Mais apprendre à savourer le bonheur par petits bouts, préserver les petits bonheurs même et surtout dans l’adversité.

La pleine conscience ne nous recommande pas de nous couper du monde ou d’adopter des postures distanciées de tout. Elle nous invite à poursuivre des buts sans se confondre avec eux, à faire de notre mieux sans assujettir nos efforts (qui dépendent de nous) aux résultats (qui ne dépendent pas que de nous). C’est l’accomplissement personnel qui nous intéresse et le fait de penser la vie en expériences qui nous construisent.

Nos élans d’affection pour nos proches et moins proches gagnent à être exprimées par des gestes et des paroles. Mais ils peuvent aussi s’accomplir dans le secret de notre intériorité : prendre le temps de ressentir l’amour, la sympathie, la gratitude et toutes les émotions d’affection enracinées dans notre corps. Cela va tout changer.

La pleine conscience abolit les frontières inutiles. Méditer en pleine conscience, c’est se connecter au monde, se préparer doucement à revenir d’où on vient. Il n’y a alors plus de limites, que des liens.

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