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3 types d'invalidation émotionnelle que nous ne devons pas tolérer

  • Photo du rédacteur: Catherine
    Catherine
  • 17 avr.
  • 3 min de lecture

Le plus difficile dans l’invalidation émotionnelle, c’est qu’elle nous pousse à nous déconnecter de nous-mêmes, influencés par les croyances et opinions des autres.


Qu’est-ce que l’invalidation émotionnelle ?


L’invalidation émotionnelle survient lorsque les émotions et ressentis d’une personne sont rejetés, minimisés ou ignorés. En d’autres termes, cela revient à lui dire que ce qu’elle ressent est inapproprié, sans valeur ou déplacé. Il s’agit d’une forme de violence psychologique souvent insidieuse, qui passe inaperçue.


Parfois, elle est exercée avec de "bonnes intentions". Par exemple, lorsqu’une personne exprime sa tristesse et qu’on lui répond que "ce n’est pas si grave", "il y a pire" ou qu’elle devrait "arrêter d’y penser". Ces mots sont souvent destinés à rassurer, mais en réalité, ils ont l’effet inverse : ils invalident la souffrance et empêchent l’autre de s’exprimer pleinement.


L’invalidation émotionnelle peut engendrer un sentiment de solitude, d’incompréhension et de manque de reconnaissance. À long terme, elle altère la confiance en soi et pousse à refouler ses émotions. Voici trois formes courantes d’invalidation émotionnelle qu’il est essentiel de reconnaître et de ne pas tolérer.


1. Refuser le droit de ressentir


C’est l’une des formes les plus fréquentes d’invalidation. Elle consiste à nier la légitimité des émotions de quelqu’un en lui disant des phrases comme :


- Ce n’est pas la peine d’y penser.


- Tu devrais être reconnaissant que ce ne soit pas pire.


- J’ai vécu bien plus grave que toi.


Bien que ces propos puissent sembler anodins, ils véhiculent un message implicite : celui que la douleur ou la tristesse d’une personne n’est pas valable. Cette minimisation est souvent associée à une forme de supériorité, où l’on compare les expériences au lieu d’accueillir les émotions avec bienveillance.


Or, chaque individu vit ses émotions de manière unique, et personne n’a le droit de lui dicter ce qu’il devrait ressentir. Reconnaître ses émotions sans les juger est une clé essentielle pour maintenir un équilibre émotionnel sain.


2. Juger l’autre pour ce qu’il ressent


Juger une personne en fonction de ses émotions est une autre forme d’invalidation. Cela se traduit par des phrases comme :


- Ne sois pas idiot, ce n’est rien.


- Tu es trop sensible.


- Tu prends tout trop personnellement.


Ces remarques banalisent les émotions et renvoient l’idée que ressentir certaines choses est une faiblesse ou un défaut. Or, personne ne peut prétendre comprendre pleinement l’expérience de l’autre. Chaque individu a sa propre sensibilité et sa propre manière de réagir aux événements de la vie.


Plutôt que de juger, il est plus constructif d’accueillir l’émotion de l’autre avec empathie et d’essayer de comprendre son ressenti sans le remettre en question.


3. Rejeter certains états affectifs


Certaines émotions sont parfois stigmatisées ou perçues négativement par la société. Il arrive alors que des individus rejettent ces états émotionnels par des phrases comme :


- Seuls les imbéciles tombent amoureux.


- Les hommes ne pleurent pas.


Ce type de rejet repose souvent sur des préjugés ou des croyances infondées, imposant une vision rigide de ce qui est acceptable ou non en matière d’émotions. Pourtant, il est fondamental de reconnaître et d’accepter l’ensemble de nos ressentis, sans honte ni culpabilité.


Apprendre à reconnaître et à refuser l’invalidation émotionnelle


Ces trois formes d’invalidation émotionnelle sont parmi les plus courantes, mais elles ne sont pas les seules. Aucune forme d’invalidation n’est acceptable. Chaque personne a le droit d’exprimer librement ses émotions sans être ridiculisée ou minimisée.


Savoir reconnaître ces comportements, les refuser et cultiver un environnement où les émotions sont accueillies avec respect et bienveillance est essentiel pour préserver notre équilibre psychologique. Nous avons tous besoin d’être entendus et compris. Offrir cette reconnaissance à soi-même et aux autres est un pas fondamental vers une meilleure santé émotionnelle.

3 types d'invalidation émotionnelle que nous ne devons pas tolérer

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